- moyeu
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moyeu [ mwajø ] n. m.• moiel XIIe; lat. modiolus « petit vase »1 ♦ Partie centrale de la roue que traverse l'axe ou l'essieu autour duquel elle tourne. — Pièce centrale d'une roue d'automobile, tournant sur la fusée par l'intermédiaire de roulements. Les enjoliveurs recouvrent les moyeux.2 ♦ Par ext. Pièce centrale sur laquelle sont assemblées des pièces devant tourner autour d'un axe. Moyeu de volant, de poulie, d'hélice.
● moyeu nom masculin (latin modiolus) Pièce centrale sur laquelle sont assemblées les pièces qui doivent tourner autour d'un axe. Dans la roue d'un véhicule, pièce centrale traversée par l'essieu. (Le moyeu supporte la roue et le tambour de frein.)moyeun. m. Partie centrale de la roue d'un véhicule, traversée par l'essieu, et sur laquelle sont éventuellement assemblés les rayons.— Par ext. Moyeu d'un volant, d'une poulie.⇒MOYEU, subst. masc.MÉCAN. Partie centrale d'une pièce circulaire destinée à être montée sur un axe ou un arbre (d'apr. BOISSIER 1975). Moyen cannelé, denté, élastique. [Moulins] couronnés d'un chef mouvant d'où partent cinq madriers qui se réunissent en angle aigu au moyen d'une roue de cabestan propre à lui faire faire face au vent (DU CAMP, Hollande, 1859, p. 6). Il aurait aimé sauver la compagnie d'un grand péril. Elle ne courait aucun péril. Il n'avait guère sauvé jusqu'à présent qu'un moyen d'hélice touché par la rouille (SAINT-EXUP., Vol nuit, 1931, p. 93).— En partic. Partie centrale d'une roue (de véhicule), guidant la rotation autour de l'essieu ou assurant la liaison avec l'arbre (d'apr. DEW. Technol. 1973). Charrette enlisée jusqu'au moyeu. Je tâchais d'écouter les grelots des chevaux, le bruit des roues sur le pavé et des moyeux sur les essieux (HUGO, Rhin, 1842, p. 47). Le corps de roue, partie centrale de la roue, est soit constitué par un moyeu et une jante réunis entre eux par des rayons (ou rais) (...), soit plein (BAILLEUL, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 9). Roues avec rais en bois d'abord, puis roues à rayons métalliques avec moyeu Raf ou Rudge, puis encore roues en tôle emboutie à voile plein maintenues sur leur moyeu par quatre ou six boulons (TINARD, Automob., 1951, p. 344).— P. métaph. Ce Très-Haut tourne et change. D'une roue insensée il est le noir moyeu (HUGO, Religions et religion, 1880, p. 188). Je cherche à cette courbe parfaite [la mer] un centre géométrique, le moyen brûlant où convergent les rayons de cet hémicycle (GRACQ, Beau tén., 1945, p. 47).Prononc. et Orth. :[mwajø]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 moieus « partie centrale de la roue où s'emboîtent les rais et par où passe l'essieu » (Charroi de Nîmes, éd. D. McMillan, 1005); XVe s. moyeu (Catholicon Lille, éd. A. Scheler, p. 95, s.v. modiolus); 2. 1874 « pièce centrale d'un assemblage destiné à tourner autour d'un axe » (Lar. 19e). Du lat. modiolus « moyeu de roue », « essieu dans un pressoir à huile ». Fréq. abs. littér. :81. Bbg. BRÜCH (J.). Etymologisches. Z. rom. Philol. 1925, t. 45, pp. 79-80.moyeu [mwajø] n. m.ÉTYM. XIIe, moiel; du lat. modiolus « petit vase », puis « moyeu » par anal. de forme.❖1 Partie centrale de la roue que traverse l'axe ou l'essieu autour duquel elle tourne. || Moyeu en bois, moyeu métallique. || Moyeu d'où partent des rais. ⇒ Rais, rayon. || Moyeu de bicyclette. || Moyeux de voiture que traversent les extrémités de l'essieu; charrette qui enfonce (cit. 22) dans le sable jusqu'aux moyeux. — Pièce centrale de la roue (d'une automobile) tournant sur la fusée par l'intermédiaire de roulements.0 Les roues étaient armées de ces longs moyeux offensifs qui tiennent les autres voitures à distance (…)Hugo, les Misérables, I, VII, V.2 (XIXe). Par ext. Pièce centrale sur laquelle sont assemblées des pièces devant tourner autour d'un axe. || Moyeu de volant, de poulie, d'hélice.❖COMP. Arrache-moyeu.
Encyclopédie Universelle. 2012.
